doi:10.58079/ss2l

Le 17 mai 2021 de 17h30 à 19h, sur la chaîne de Politique des sciences : https://www.youtube.com/watch?v=ORXVRhFgVx0.

L’incertitude plane encore sur l’organisation d’une rentrée universitaire en présentiel, à l’automne. Pourtant, nous disposons désormais des moyens pour garantir un niveau de risque minime de contamination par le virus et ainsi de la capacité de mettre en place un plan de sécurisation sanitaire pour la prochaine rentrée.

L’objet de ce webinaire est de partir de questions très concrètes permettant graduellement de présenter l’état actuel des connaissances sur le rôle de la transmission par voie d’aérosol dans la diffusion épidémique. Vaut-il mieux enseigner dans le grand volume d’un amphithéâtre ou dans de petites salles, par petits groupes ? A quoi sert d’équiper les salles de cours d’un capteur de CO2 ? Tous les masques se valent-ils pour prévenir la transmission et peut-on les réutiliser ? Les cantines universitaires sont-elles aussi sûres qu’une salle de classe? Comment peut-on les sécuriser ? Faut-il ouvrir les fenêtres lorsqu’une salle est équipée d’une VMC? Les purificateurs d’air ont-ils une utilité ? Comment utiliser les tests de manière optimale ?

Dans un second temps, nous essayerons de comprendre pourquoi la transmission aéroportée n’a été reconnue par l’OMS et les agences sanitaires que depuis quelques jours, alors qu’elle constitue un fait scientifique difficilement réfutable depuis juin 2020. Pour autant, aucun investissement n’a encore été consenti pour mettre en œuvre les méthodes de sécurisation sanitaire disponibles depuis près d’un an. Nous tenterons en conclusion d’imaginer des articulations entre élaboration des savoirs, débat démocratique, décision politique et mise en œuvre pour faire face aux crises que notre société a à affronter.

Bruno Andreotti et Jacques Haiech

Preprint :
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.05.04.21256352v1.article-info

Vidéos précédentes sur le sujet :

https://youtu.be/t5nR5rSlF7Y

https://youtu.be/x_HcZyz1pFQ

Rédaction

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OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Rédaction (10 mai 2021). Méthodes de sécurisation sanitaire et détermination du risque de transmission de SARS-CoV-2. Politiques des sciences. Consulté le 14 octobre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/ss2l

QGS

« Qui Gouverne la Science ? » (QGS) est le nom d’un projet de recherche qui a pour objet l’étude des changements institutionnels qu’a connu en France l’enseignement supérieur et la recherche au cours des dernières décennies et, particulièrement, depuis le « pacte de la recherche » de 2004. L’enquête réunit des données empiriques à la fois sur les institutions et sur les personnes qui les peuplent. L’analyse de ces données a pour but d’éclairer la dynamique des réformes institutionnelles par les modifications des rapports de pouvoir au sein des personnels de l’ESR et dans leurs rapports avec des acteurs extérieurs – politiques, économiques, administratifs. Elle a aussi pour but d’éclairer les dynamiques des trajectoires professionnelles et scientifiques des personnes par les opportunités nouvelles créées par les réformes.
Cette recherche est conduite par des chercheurs et enseignants chercheurs appartenant à diverses institutions et disciplines (biologie, informatique, mathématique, physique, science politique, sociologie).

PREMIERS RESULTATS
L’équipe de QGS a présenté un ensemble de premiers résultats dans le cadre du séminaire de l’EHESS « Politiques des sciences » le jeudi 5 juin. Le lien vers l’enregistrement audio de la séance sera mis en ligne sur le site du séminaire : pds.hypotheses.org/

DONNEES NOMINATIVES
Notre fichier réunit des informations sur des personnes qui exercent une responsabilité dans les institutions françaises de l’enseignement supérieur et de la recherche de compétence nationale ou régionale (par ex. AERES, ANR, CNRS, CNU, CoNRS, CPU, IUF, MESR, etc.). Ces informations, de caractère strictement professionnel (carrière, publications), ont été rendues publiques sur le web par ces personnes elles-mêmes (CV, listes de publications) ou par les institutions auxquelles elles appartiennent. C’est un principe très rigoureusement suivi.
Les finalités de ce fichier sont scientifiques. Les données feront l’objet d’analyses de réseau, d’analyses prosopographiques et de statistiques descriptives. Les résultats de nos travaux feront l’objet de publications par les voies usuelles (communications de séminaire ou de colloque, articles de revue, éventuellement ouvrage).
L’accès au fichier est strictement limité aux chercheurs qui contribuent à le constituer et à en analyser les données. Le nombre de ces personnes n’excédera pas vingt.
Au terme de la recherche, le fichier sera soit détruit, soit déposé auprès d’un organisme scientifique habilité à archiver des données de sciences sociales.

INFORMATIQUE ET LIBERTES
Le fichier QGS a fait l’objet d’une déclaration à la Commission nationale informatique et libertés (Cnil).
Toute personne qui souhaite savoir si ce fichier contient des informations la concernant et quelles sont éventuellement ces informations peut s’adresser à quigouvernelascience
@gmail.com